Un chien andalou est un court-métrage noir et blanc muet et surréaliste réalisé par Luis Buñuel en 1929 sur un scénario de Luis Buñuel et de Salvador Dali.
Le film étant inspiré des rêves de Salvador Dalí et de Luis Buñuel, qui raconte :
« En arrivant chez Dalí, à Figueras, invité à passer quelques jours, je lui racontais que j'avais rêvé, peu de temps auparavant, d'un nuage effilé coupant la lune et d'une lame de rasoir fendant un œil. De son côté il me raconta qu'il venait de voir en rêve, la nuit précédente, une main pleine de fourmis. Il ajouta : "et si nous faisions un film, en partant de ça ?" »
Après un court prologue nous montrant le réalisateur lui-même sectionnant avec un rasoir l’œil d’une jeune femme, ce film truffé d’images obscures. Il décrire les obstacles divers qu’un jeune homme rencontre pour rejoindre une femme qu’il désir. Néanmoins, la femme lui échappe finalement et se retrouve sur une plage avec un autre homme. La mer dépose alors des objets ayant appartenu au premier homme et qu’ils rejettent à la mer. Un court épilogue, une image fixe, nous montre l’homme et la femme enterrés dans le sable jusqu’aux épaules. Le plus étrange et le plus fascinant dans ce film, est son mystère. Quand bien même on connaîtrait toutes ces approches, il ne répond pas à une analyse précise, il possède une multitude de sens.