jeudi 26 janvier 2012

Ses expositions


 


Dans ses expositions Wolfgang Tillmans accroche régulièrement ses œuvres avec du scotch, on pourrait croire à une provocation de sa part, mais il n’en ai rien, s'il utilise du scotch c’est parce que c’est un matière transparente, on ne la perçoit pas, il recherche donc la pureté et la beauté dans ses œuvres comme dans ses expositions .


Le refus de cloisonner les visuels est constant chez Tillamans. Il juxtapose ses oeuvres d'une manière inatendue : certaines encadrées, d'autres nus, certaines agrandies, d'autres coupées, certaines minuscules, d'autres de plusieurs mètres de large.


Très vite, il a commencé à monter des expositions extrêmement originales de ses travaux dans diverses galeries. En accrochant côte à côte des photos, des formats géants imprimés au jet d'encre et des pages de magazines, il affichait sa volonté de faire jouer dans son travail les synergies entre deux univers, la presse écrite et l'art.

British art show, nottingham contemporary,
du 23 octobre 2010 au 9 janvier 2011

Ces compostitons installent un dialogue entre les oeuvres accrochées sur les murs, mais aussi avec ce qu’il appelle des “tables”, six planches de bois qui servent de support à des collages d’images hétéroclites (publicités, cartes postales, photocopies), d’objets trouvés et de textes d’origines et de langues diverses, portant sur l’astronomie, l’homophobie, la religion, les Roms ou Radovan Karadzic.

Le parti pris pour l’installation et la variété des formats et des techniques d’impression, où la photocopie côtoie le C-print, tendent à créer un collage géant qui traite chaque mur comme partie d’une composition plus large et qui finit par englober le spectateur lui-même.



Memorial for the victims of organized religions, 2006



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire